Un nouvel accord de coopération entre la Défense et le Service fédéral des Pensions accélère le traitement des dossiers des victimes de terrorisme
Les attentats de Bruxelles ont profondément marqué notre société. Le procès a rendu justice, mais pour les victimes, le combat continue. Beaucoup d'entre elles ont encore du mal à faire reconnaître leurs droits, ce qui est inacceptable. Avec cet accord, la Défense et le Service fédéral des Pensions font un pas important pour changer cette situation.
« La véritable reconnaissance va au-delà des mots. Cet accord est une étape importante pour aider nos victimes plus rapidement, plus justement et plus humainement », a déclaré le ministre Theo Francken. « Nous ne pouvons et ne devons pas accepter que des personnes qui ont tant souffert doivent encore attendre des années pour obtenir la reconnaissance et le soutien auxquels elles ont droit. C'est pourquoi la Défense soutient la numérisation des services. »
La numérisation pour des services plus efficaces
Dans le cadre de cet accord, la Défense investira 527.299,43 euros sur une période de deux ans afin d'améliorer le traitement numérique des dossiers. Ce financement permettra de :
- Réaliser la numérisation complète des processus de travail liés aux indemnités ;
- Remplacer les systèmes obsolètes par ReverCi, une interface numérique moderne et sécurisée ;
- Renforcer la sécurité et la traçabilité des échanges de données, notamment avec l’Office Médico-Légal (OML) ;
- Garantir la continuité et l'accessibilité des dossiers grâce à un accès structuré et sécurisé ;
- Améliorer considérablement la qualité et la rapidité des services fournis aux citoyens et aux victimes ;
- Assurer l'égalité de traitement entre les victimes néerlandophones et francophones.
Trois profils informatiques spécialisés seront déployés via SMALS pour poursuivre le développement des nouveaux processus numériques, tandis que le Service fédéral des Pensions restera responsable du pilotage, du suivi et des comptes rendus du projet.
Le ministre Francken a souligné qu'il ne s'agissait là que d'une première étape dans le cadre d'une réforme plus large :
« Notre objectif est clair : aucune victime du terrorisme ne doit plus avoir à attendre des années pour obtenir reconnaissance et soutien. Grâce à cette collaboration, nous garantissons un traitement plus transparent, plus sécurisé et plus efficace des dossiers. Nous ne voulons plus que les victimes soient envoyées d'un service à l'autre, mais leur offrir la justice qu'elles méritent. »
Le Service fédéral des Pensions rendra compte tous les six mois au ministre de la Défense de l'avancement de la numérisation et de la réduction des délais de traitement.