Le Conseil des ministres donne son feu vert à un système de simulation numérique pour les capacités motorisées

Le nouveau système constitue un élément essentiel de la transformation vers la nouvelle capacité motorisée dans le cadre du programme CaMo, dans lequel la Belgique collabore avec la France et le Luxembourg. Les combats de demain exigent rapidité, précision et information. Afin de se préparer de manière optimale, nos opérateurs – tireurs, commandants de bord et chauffeurs – pourront désormais s'entraîner dans un environnement numérique où des scénarios réalistes sont simulés et où leurs compétences sont affinées.

Les combats évoluent rapidement et deviennent de plus en plus complexes, avec des défis allant des conflits asymétriques à la guerre de haute intensité. Les systèmes d'armes et d'information de haute technologie jouent un rôle clé à cet égard. Le ministre Francken a ajouté qu'il était essentiel que nos troupes apprennent à maîtriser ces systèmes de manière sûre, efficace et économique : « Grâce à ces simulateurs, nous pouvons former intensivement nos militaires sans que chaque exercice ne nécessite du carburant, des munitions et des frais d'entretien. Cela rend la formation plus rapide, plus sûre et moins coûteuse. »

Le concept de Simulated Training devient la pierre angulaire du nouveau système de formation et d'entraînement. Grâce à ces plateformes numériques, les opérateurs acquièrent diverses compétences : identification des cibles et gestion des munitions, utilisation des systèmes électroniques, décisions tactiques dans le cadre de missions complexes, leadership et gestion du stress, conduite tout-terrain et maintenance mécanique de base. Cette approche permet de mieux préparer nos militaires à la réalité du champ de bataille.

Un avantage important de cet investissement est l'interopérabilité totale avec nos partenaires français et luxembourgeois. L'utilisation de moyens de simulation identiques garantit l'harmonisation complète des programmes de formation entre les trois pays. Cela crée des synergies significatives, telles que la gestion conjointe de la configuration, la maintenance commune, l'échange de modules de formation et le partage des capacités de formation.

Le budget d'investissement total de 35,9 millions d'euros (TVA comprise) couvre non seulement l'achat des simulateurs, mais aussi deux ans d'assistance pour maintenir le système opérationnel. « Nous n'achetons pas des jouets, nous investissons dans des vies. Des militaires mieux formés commettent moins d'erreurs, travaillent plus efficacement et rentrent chez eux sains et saufs », a déclaré le ministre.