Theo 
Francken

Cette acquisition fait suite à la première intervention humanitaire menée par la Défense au-dessus de Gaza en 2024, dans le cadre de l’opération Cerulean Skies, au cours de laquelle des parachutes standard G12 récupérables avaient été utilisés. Le recours à ces équipements standard avait entraîné une forte diminution des stocks. Pour pallier ce déficit, quinze parachutes LCADS avaient été testés avec succès en 2024, validant leur compatibilité avec l’A400M et les exigences techniques de notre pays.

Les parachutes LCADS sont conçus pour un usage unique et représentent une solution plus économique, environ quatre à cinq fois moins chère que les parachutes standard G12. Leur acquisition s’accompagne également du matériel nécessaire pour assembler les colis à larguer, assurant ainsi une préparation complète pour les opérations. Ces parachutes seront utilisés tant pour des missions opérationnelles que pour des largages humanitaires. « Grâce à cette acquisition, nous garantissons non seulement la continuité de nos opérations, mais également notre capacité à intervenir rapidement lors de missions humanitaires et opérationnelles », a ajouté le ministre Francken.

Le coût total de cette acquisition est estimé à 2,1 millions d’euros, financé dans le cadre d’une procédure urgente afin de garantir la disponibilité immédiate des stocks. Cette mesure est également un pas vers l’élaboration d’un accord pluriannuel qui couvrira les besoins récurrents à partir de 2026.

Les parachutes LCADS compléteront ainsi les stocks existants et permettront à la Défense de maintenir sa capacité d’intervention rapide, tant pour le soutien humanitaire que pour les missions opérationnelles à l’étranger. « Avec ces nouveaux équipements, nous renforçons la flexibilité et l’efficacité de nos forces aériennes, tout en garantissant la sécurité et la compatibilité avec nos aéronefs, notamment l’A400M », a conclu le ministre.