La Défense investit 1,96 million d'euros dans la cybersécurité cruciale pour les opérations militaires
La cybersécurité, une priorité
« Dans un monde où les menaces numériques augmentent de manière exponentielle, la protection de nos communications militaires n'est pas un luxe, mais une nécessité absolue », a déclaré le ministre de la Défense Theo Francken (N-VA). « Avec cet investissement, nous montrons que nous prenons au sérieux la sécurité de nos hommes et femmes en uniforme. Nous ne faisons aucun compromis lorsqu'il s'agit de leur protection. »
Le système CARDS gère les clés cryptographiques qui sécurisent les communications des avions, des navires et d'autres équipements militaires. Grâce à cette révolution numérique, un détachement belge au Mali ou en Lituanie peut établir des connexions sécurisées en quelques minutes, sans risque d'interception par des acteurs hostiles.
Efficacité opérationnelle
Le logiciel élimine la pratique obsolète du transport physique de clés de sécurité, un processus qui pouvait prendre des jours, voire des semaines, et qui comportait des risques pour la sécurité. « Nos militaires méritent les outils les plus modernes pour mener à bien leur mission », a souligné le ministre Francken. « Une communication sécurisée en temps réel peut faire la différence entre le succès et l'échec d'une opération. »
Les détachements belges peuvent désormais échanger directement des informations sécurisées avec leurs alliés sur le terrain, ce qui améliore considérablement l'interopérabilité avec les partenaires de l'OTAN.
Une vision tournée vers l'avenir
La prolongation du contrat court jusqu'en 2028 et constitue une passerelle vers la prochaine génération de systèmes de sécurité développés dans le cadre de l'OTAN. « Nous investissons aujourd'hui dans une technologie éprouvée, tout en préparant l'avenir », a conclu le ministre.
Cette décision s'inscrit dans la stratégie de modernisation plus large de la Défense, qui place la cybersécurité et la résilience numérique au cœur de la préparation aux défis du 21e siècle.