La Belgique signe un accord clé avec l'OTAN sur les matières premières critiques
Le ministre de la Défense, Theo Francken, explique pourquoi cet accord était indispensable : « À la fin de l'année dernière, l'OTAN a publié une liste de 12 matières premières rares essentielles à l'économie moderne et à l'industrie de la défense. Il s'agit notamment du lithium, du cobalt, du silicium, du néodyme et d'autres métaux rares, qui sont indispensables à la production de batteries, de systèmes de communication, de radars, de drones et de systèmes d'armement avancés. À l'échelle mondiale, les superpuissances se livrent à une course à l'approvisionnement, la Chine étant actuellement en tête. Une réponse commune de l'OTAN à ce problème a été trouvée juste à temps. »
Plus précisément, avec cet accord, l'OTAN aspire à surveiller et à sécuriser conjointement les chaînes d'approvisionnement et les stocks de matières premières essentielles. Des projets de coopération seront établis pour établir des capacités de raffinage et des projets de recyclage, les alliés collaborant avec des banques, des universités et l'industrie. Une gestion commune des risques sera mise en place par le biais de stockages stratégiques. Des plans d'urgence seront élaborés pour faire face aux perturbations de la chaîne d'approvisionnement en cas de conflit.
Le ministre de la Défense, Theo Francken, explique la valeur ajoutée économique pour la Belgique : « Cet accord offre des opportunités à notre industrie. Pensez au fabricant Umicore, qui est actif dans le recyclage de métaux critiques comme le cobalt, le nickel et les terres rares, qui sont essentiels pour les batteries et l'électronique de défense. Ces entreprises peuvent devenir des partenaires dans cette « chaîne d'approvisionnement sécurisée » pour l'ensemble du marché de la défense de l'OTAN. De même, nos universités, qui ont des projets de recherche avancée, pourront souscrire à des fonds pour la recherche et le développement. »