Approbation par le Conseil des ministres des nouveaux avions d'entraînement de la Défense

« Avec cette décision, nous investissons dans l'avenir de notre aviation militaire. Nous garantissons à nos futurs pilotes une formation moderne, sûre et performante, entièrement adaptée à la nouvelle génération d'avions », a expliqué le ministre de la Défense Theo Francken. « Après la France et les Pays-Bas, la Belgique opte désormais elle aussi pour le tout dernier PC-7 MKX de Pilatus, un appareil qui a prouvé qu'il était capable de soutenir une excellente formation. » 

Après plus de 55 ans de bons et loyaux services, le Marchetti a grand besoin d’être remplacé. Non seulement cet appareil n'est plus adapté aux exigences modernes de la formation des pilotes militaires sur les appareils de nouvelle génération de la Force Aérienne, mais il est également devenu impossible de le maintenir en état de vol. La flotte est déjà sérieusement réduite aujourd'hui, car le soutien technique de ces anciens appareils devient de plus en plus difficile. En 2027, les derniers Marchetti seront mis hors service. 

Le nouveau contrat comprend trois volets : la mise à disposition de 18 appareils équipés de simulateurs de vol de type Turboprop PC-7 MKX, le tout dernier modèle de Pilatus, la mise à disposition d'une infrastructure nouvelle et adaptée à Beauvechain, et le soutien des opérations pendant une période de 20 ans. Il s'agit d'un marché public avec une enveloppe budgétaire strictement fermée d'environ 40 millions d'euros par an, dans le cadre duquel l'industrie prendra en charge tous les coûts d'exploitation fixes et variables ainsi que les risques. La Défense exigera à cet effet une disponibilité quotidienne minimale de 15 appareils pour un plan de vol pouvant atteindre 6.000 heures par an, mais également la disponibilité continue d'une infrastructure offrant tout le soutien didactique et opérationnel nécessaire. Pour la construction et la maintenance des avions, des simulateurs et de l’infrastructure, il sera largement fait appel à des entreprises belges, de sorte qu'une partie considérable du marché public profitera à l'économie belge. 

La formation des premiers élèves pourra débuter à partir de 2028, une fois que l'infrastructure et les appareils équipés de simulateurs de vol auront été livrés et que les instructeurs auront été formés sur les nouveaux appareils. En outre, les nouveaux appareils seront également utilisés pour soutenir d'autres capacités de la Défense, telles que l'entraînement des troupes au sol à la fourniture d'un appui-feu aérien (Joint Forward Air Controllers) et la simulation de l'ennemi pour les moyens terrestres et aériens (Adversary Air – Red Air).